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Le JOMO ça vous parle ?
Le JOMO, ça vous parle ?
C’est l’inverse du FOMO (Fear of Missing Out, ou « peur de rater quelque chose »).
Le JOMO (Joy of Missing Out) représente un état d’esprit où l’on apprécie de ne pas participer à certaines activités ou événements sociaux.
Au lieu de se sentir stressé ou angoissé à l’idée de manquer quelque chose, une personne qui vit pleinement le JOMO ressent de la satisfaction dans le fait de se concentrer sur des moments plus calmes, personnels, ou simplement de prendre du temps pour soi, sans se laisser influencer par la pression sociale.
Les gens qui éprouvent le JOMO choisissent délibérément de s’éloigner des distractions extérieures (comme les réseaux sociaux ou des événements surpeuplés) pour cultiver leur bien-être, leur paix intérieure et leur tranquillité. Cela peut être une réponse saine à un monde hyperconnecté.
Josette, sans le savoir, s’intègre dans ce mouvement venu d’outre-Atlantique…
Et si c’était stylé de s’arrêter ??
Ne rien faire, c’est bon pour le cerveau.
Ne rien faire, ce n’est pas rien. C’est ce qu’on apprend dans cette chronique sur France Inter (mais je vous fais le résumé à peu près) : le lien
Quand on ne fait rien de particulier, marcher sans but, regarder dans le vide),le cerveau se met en mode par défaut.
Ce mode s’appelle le réseau du soI (comme quoi, on reste toujours un peu connecté). Dans cet état, on rêvasse, on fait des liens, on digère ce qu’on vit, on se projette. Des neuroscientifiques montrent que ce vagabondage mental est essentiel pour imaginer l’avenir de façon positive.
Il joue un rôle essentiel dans la construction du sens de notre vie.
Ce temps vide est en danger d’extinction. Il est vite remplacé par une tâche, une notification.
Donc, sauvons le temps vide. Et connectons-nous à notre propre réseau.
Alors, quand est-ce qu’on ne prévoit rien ?
Voici ce que Josette a découvert depuis qu'elle organise des pauses solo
Mise à jour du 01.12.25 : Josette est à la retraite maintenant. C’est elle qui organisait les séjours Pouce avant. Mais en fait, c’était une fausse grand-mère. derrière, ça a toujours été nous.
Mes poussins, depuis 6 mois, j’organise des pauses solo et voici ce que j’ai découvert…
La pause solo, c’est bien plus qu’un moment, c’est une démarche.
C’est une autorisation à se mettre en priorité.
C’est ressentir plus que réfléchir.
Quand on ose franchir la porte des pauses solo, c’est un tremplin vers beaucoup de OUI.
Après une première pause solo à la maison, certaines participantes m’ont confié s’être autorisées plus d’activités seule : un ciné, un repas, des promenades…. et même une 2ème pause solo chez Josette !
Le repos est indispensable à une bonne hygiène mentale. Les bienfaits de la pause sont trop souvent sous-estimés.
Alors, à qui le tour ?
Mais dis-moi Pouce, pourquoi prendre une pause solo ?
Dans un monde où le multitâche et l’hyperconnectivité dominent, prendre une pause en solo peut sembler paradoxal. Pourtant, la science montre que ces moments de solitude sont essentiels pour la créativité, la résilience et la productivité.
1. La solitude stimule la créativité
Les moments passés seul(e) favorisent l’innovation et la réflexion profonde. Une étude publiée dans Nature Communications (2021) a révélé que les personnes travaillant seule produisent des idées plus originales et variées que celles travaillant en groupe, grâce à l’activation du réseau du mode par défaut (Default Mode Network), une zone cérébrale associée à la créativité et à la résolution de problèmes complexes.
Pourquoi ? Le cerveau, libéré des interactions sociales, peut explorer des connexions inédites et approfondir sa réflexion.
2. Réduire le stress et améliorer la santé mentale
Selon l’American Psychological Association (2023), 76 % des adultes déclarent ressentir un stress chronique lié au travail ou à la vie sociale. Une méta-analyse publiée dans Psychological Science (2020) montre qu’une pause de 24 à 48 heures sans sollicitations externes (notifications, réunions, etc.) réduit significativement le taux de cortisol, l’hormone du stress, et améliore la sensation de bien-être.
Comment faire ?
- Désactivez les notifications.
- Privilégiez des activités sans pression : lecture, marche en pleine nature, méditation, ou écriture.
3. Renforcer l’autonomie et la confiance en soi
Une étude de l’Université de Virginie (2014), souvent citée dans les recherches sur la solitude, a démontré que les personnes passant du temps seul·e développent une meilleure connaissance d’elles-mêmes et une capacité accrue à prendre des décisions autonomes. Ces pauses permettent de clarifier ses priorités et de renforcer la confiance en ses choix.
Exemple concret : Des dirigeants comme Bill Gates s’isolent régulièrement lors de « retraites solitaires » pour réfléchir à leurs projets et priorités, une pratique qu’il qualifie d’essentielle pour sa clarté mentale.
En résumé
Prendre une pause en solo n’est pas un luxe, mais un investissement pour votre bien-être, votre créativité et votre efficacité. Alors, quand planifiez-vous votre prochaine pause ?
Comment déconnecter en 24 h ?
Vous rêvez de couper avec le quotidien, mais vous ne savez pas par où commencer ? Bonne nouvelle : même une courte déconnexion peut apporter des bienfaits mesurables. Voici une méthode inspirée de données scientifiques récentes et d’expériences concrètes.
1. Éteindre les écrans : le premier pas vers la sérénité
Une étude publiée dans JAMA Network Open (2022) a montré que réduire le temps passé sur les écrans à moins de 2 heures par jour (contre une moyenne de 4 à 6 heures) améliore significativement la qualité du sommeil et réduit les symptômes d’anxiété, surtout chez les jeunes adultes.
Comment faire ?
- Préparez-vous :
- Ayez une montre ou un téléphone fixe pour les urgences.
- Prévoyez des activités alternatives : livres, magazines, carnet de dessin, appareil photo jetable, jeux de société, etc.
- Informez votre entourage pour éviter les sollicitations inutiles.
2. Se reconnecter à la nature
Une recherche publiée dans Scientific Reports (2019) a démontré que passer 120 minutes par semaine en pleine nature (forêt, parc, bord de mer) réduit le stress et améliore le bien-être mental. Même une balade de 20 à 30 minutes en forêt diminue l’activité du cortex préfrontal, associé au stress et à la rumination.
3. Pratiquer la pleine conscience
Une méta-analyse de JAMA Internal Medicine (2014, mise à jour en 2021) confirme que 10 minutes de méditation par jour réduisent le stress et l’anxiété, avec des effets visibles dès les premières séances. La technique de respiration 4-7-8, par exemple, est scientifiquement reconnue pour calmer le système nerveux. Outils pratiques :
- Applications comme Petit Bambou ou Headspace (en mode hors ligne).
- Exercices de cohérence cardiaque (5 secondes d’inspiration, 5 secondes d’expiration, pendant 5 minutes).
Pourquoi ça marche ?
Déconnecter ne signifie pas s’isoler, mais rééquilibrer son rapport au temps et à l’attention. Planifiez ces moments comme une réunion importante : bloquez un créneau dans votre agenda, préparez votre environnement, et laissez-vous guider par l’expérience.
Alors, prêt à essayer ? #Déconnexion #BienÊtre #Mindfulness #Productivité
Quels sont les bienfaits d’un jeûne digital ?
Le jeûne digital : c’est l’avenir !
De plus en plus de leader l’adoptent, mais aussi des gens très chouettes comme nous !
Le jeûne digital – ou « digital detox » – consiste à réduire volontairement son exposition aux écrans. Cette pratique, adoptée par de plus en plus de leaders et de professionnels, s’appuie sur des bénéfices scientifiquement observés.
1. Un impact mesurable sur la santé mentale Une étude récente, menée auprès de 373 jeunes adultes, a montré qu’une pause d’une semaine sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Snapchat, TikTok, etc.) permettait de réduire les symptômes dépressifs chez 25 % des participants et l’anxiété chez 16 % d’entre eux. Bien que modeste, cette amélioration est particulièrement notable chez les personnes présentant un niveau initial élevé de détresse émotionnelle. Les participants ont également réduit leur temps d’écran quotidien de près de deux heures à seulement 30 minutes en moyenne, sans pour autant ressentir d’impact négatif sur leur sentiment de solitude.
Pourquoi ça marche ? La sursollicitation digitale maintient le système nerveux sympathique (responsable de la réaction au stress) en alerte permanente. En limitant les stimuli numériques, le cerveau retrouve un équilibre, favorisant une meilleure régulation émotionnelle et une réduction du stress.
Exemples concrets
- Des entreprises comme Google et Apple encouragent désormais leurs employés à adopter des « zones sans écran » ou des plages horaires déconnectées pour améliorer la productivité et le bien-être.
- En France, des retraites « détox digitale » ont vu leurs réservations doubler depuis 2023, avec des programmes limitant le temps d’écran à 30 minutes par jour (source : Airbnb, 2023).
- Des personnalités comme Bill Gates et Arianna Huffington ont publiquement partagé leur routine de déconnexion, soulignant son rôle clé dans leur clarté mentale et leur créativité.
#DigitalDetox #Productivité #BienÊtre #Leadership

